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©MardjaneAmin

Quelle terre pour le pisé ?

La terre utilisée pour la construction se situe en dessous de la terre végétale (noire et riche en matière végétale), en général à environ 60-80 cm de la surface. Elle présente une couleur allant de l’ocre au brun et une granulométrie* variable selon les sites. 

L’histoire nous montre que les humains ont su adapter leur manière de construire aux matériaux qui se trouvaient à proximité, cela est particulièrement vrai pour la construction en pisé. Il n’y a donc pas, a priori, de “bonne” ou de “mauvaise” terre pour construire, il faut néanmoins une ressource suffisamment riche en argile pour que la matière ait un liant qui fixe entre eux tous les grains. A l’inverse, une terre trop argileuse aura tendance à fissurer facilement au séchage. 

Pour le pisé, les exigences actuelles imposent qu’un mur supporte une résistance à la compression de 2 MPa. 

Des études sur le terrain et en laboratoire permettre d’identifier la quantité de ressource sur le site du projet ainsi que la qualité de la terre. Si la terre du site présente un manque, il est possible de reformuler le mélange avec l’ajout de grains ou d’argile. Des carrières peuvent également fournir une ressource homogène et en quantité suffisante pour des projets de grande ampleur. Pour toutes démarches en ce sens, il est recommander de faire appel à un bureau d’étude spécialisé

 

*ensemble des grains du plan grand au plus petit formant le “squelette” de la terre : cailloux, graviers, sables, limons ou silts. 

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