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©MardjaneAmin

Comment restaurer un mur en pisé ?

Avant de commencer toute restauration, il est essentiel de faire le tour de l’ensemble du bâtiment afin de relever d’éventuelle pathologies : fissures, remontées d’humidité, salpêtre,… Au moindre doute, il est préférable de faire établir un diagnostic par un·e professionnel·le qui sera en mesure d’évaluer la source de la pathologie et sa gravité. 

Dans du bâti ancien, les fissures sont monnaies courantes mais ne sont pas pour autant toujours problématiques. De même pour les remontées humides (remontées capillaires), prises à temps, il est possible d’identifier la source du problème et de “soigner” le mur. 

 

Une fois les éventuelles pathologies traitées et les murs débarrassés de toute matière pulvérulente, il est possible de créer un nouveau mélange à base de terre (terre+eau+ éventuellement paille) afin de venir combler une fissure stable, un trou de banche, voir même rattraper la planéité d’un mur érodé. Si le trou ou l’ouverture à reboucher est trop important, il est possible de maçonner à la terre de gros galets, des pierres, des briques de terre crue ou de terre cuite. Il est également possible de bancher à nouveau un mur et de piser dans l’espace à combler. 

Pour le mélange de terre pour les réparations, il est possible de prendre de la terre d’un mur écroulé, de la création d’une nouvelle ouverture ou directement depuis le sol (sous la terre végétale). Prendre la terre directement sur site est la meilleure manière de retrouver la même teinte que le mur d’origine et de réaliser une réparation discrète.

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©SebastienMorizet

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©MardjaneAmin

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